18 mois et 3 ans et demi

Hier ils étaient tout petits. Et aujourd’hui ils ont 18 mois et 3 ans et demi. Le plus âgé est à l’école depuis septembre, la plus petite boit sa soupe toute seule au bol. Il a des copains qui font la bagarre et elle disparaît sous les yaourts et le chocolat. Il refuse de s’habiller, elle met ses chaussures toute seule. Il chante des chansons, elle a son petit langage. Il est si grand, elle est si minuscule. Il porte du 6 ans, elle porte ce que je lui couds.

Il aime lire, elle n’a pas de patience. Il aime écouter, elle aime danser. Ils se font des bisous, sans manquer de se chamailler. Il réclame qu’on le porte, elle ne veut que marcher. Il veut un vélo à pédale, n’attend que de mettre son casque. Ils aiment la trottinette et pousser le chariot.

Elle dort dans son lit, lui commence à peine. Ils picorent leurs repars, adorent l’apéro et le chocolat. Il est blond, elle est blonde. Ils nous font perdre patience, ils nous apprennent à prendre sur nous.

Elle met des barrettes, il veut des bottes roses. Il a les cheveux trop longs, elle n’en a que très peu. On la prend pour un petit garçon, on lui donne 3 ans de plus. Il nous fait oublier qu’il n’a que 3 ans et quelques mois, elle veut tout faire comme son frère. Il refuse de nous aider, elle met la table avec plaisir. Il lit des histoires de kangourous, elle fait le kangourou dans mon dos. Ils sourient à pleines dents et ils ont les yeux qui disparaissent. Elle lit Popi, il lit Pomme d’Api. Il est le plus grand et veut ses privilèges, elle est la plus petite et en joue.

Mais surtout : il a fait de moi une maman, elle a fait de moi une chef de gang.

Une histoire d’allaitement

Je commence cet article alors que nous sommes le 1er avril. Ma toute petite va avoir 11 mois le 10 et c’est la première fois que je sens que la fin de son allaitement est proche.

Sensation étrange.

Je reprends l’écriture le 22 avril. Pendant 22 jours rien a changé alors que je pensais la descente vers le sevrage amorcée.

Elle en a bu un dimanche matin. Et puis lundi matin. Et puis ce matin. Et puis….

Elle chercher encore le sein en journée mais les raisons sont différentes maintenant.

Nous sommes le 30 mai et voilà un mois que la toute petite ne prend plus le sein le soir et le matin. Elle tète quand elle est triste ou épuisée ou qu’elle a décidé que le biberon c’était non ! C’est rare.

La fatigue s’en va peu à peu. Je ne l’entends plus pleurer la nuit. C’est papa qui gère le biberon de la nuit et du matin.

Je pensais cet article plus long mais voilà, qiand je pensais que c’était la fin, ça ne l’était pas.

J’étais triste de ne plus allaiter quand les premiers signes sont arrivés. Maintenait je suis contente. J’ai fait ma part. J’ai répondu aux besoin de la petite. 1 an d’allaitement (mixte certes) c’est honorable, non ?

10 mois

La toute petite a eu 10 mois hier. 10 mois qu’elle est accrochée à nous, à moi. 10 mois qu’elle dort avec nous, que je la nourris (en partie), que je la porte. Presque autant quelle est très dépendante de moi.

La toute petite a besoin de sa maman et c’est difficile pour elle de me voir quitter une pièce. C’est parfois pesant de ne pas pouvoir faire pipi tranquillement, ranger un vêtement dans une autre pièce, aller chercher une petite cuillère dans la cuisine. C’est pesant pour son papa de ne pas réussir à la consoler, à l’occuper.

Et pourtant

Pourtant elle ne pleure jamais quand je la dépose chez l’assistante maternelle. La toute petite fait de grosses siestes. Dort dans son lit, joue seule, mange très bien.

Pourtant le soir, quand je rentre tard, elle mange bien avec son papa, elle joue avec son frère et il n’y a pas de pleurs déchirants. Comme ce soir. Elle a diné et je l’ai retrouvée avec le sourire.

Pourtant elle s’émerveille de tout et charme son entourage. Ce week-end elle a crapahuté partout allant des uns vers les autres, ne s’apercevant que de temps en temps que j’étais là.

Collées serrées

J’écris ça alors qu’elle est collée a moi pour téter. Je suis heureuse de me savoir indispensable pour elle. Je suis heureuse de savoir qu’elle comprend que la journée je ne suis pas là et que tout va bien se passer.

J’écris ses mots alors que depuis 10 mois je ne dors pas mais que ça n’enlève rien au bonheur d’élever 2 beaux enfants avec l’homme le plus important pour moi.

Toujours là

Ma douce, ma poire, ma douce poire, ma toute petite, mon bouddha, ma petite sœur, je serai là longtemps pour toi. ❤ J’ai, nous, avons seulement besoin d’un peu plus de sommeil.

Quand l’enfant joli rencontre sa sœur

En mai 2018, une toute petite poire a fait son apparition dans nos vies après une nuit forte en émotions. Comme beaucoup de parents, la rencontre entre le(s) premiers(s) enfant(s) et le nouvel arrivant intrigue toujours.

Fatiguée de toutes ces émotions, je n’étais pas présente lors du premier face à face entre le bébé joli et le grand-frère. Mademoiselle Poire était dans son lit, l’enfant joli l’a observé de loin. Pas trop de réaction parait-il.

C’est quelques minutes après que la vraie rencontre a eu lieu. Il était sur les genoux de sa tante, la petite dans les bras de son papa. Il n’a pas tardé à se jeter sur elle. Il vu son nez, il a demandé si c’étaient ses doigts à elle et oh, elle a aussi des pieds.

Le grand amour a commencé entre l’enfant joli et Miss Poire.

Les première semaines il voulait tout le temps la prendre. Nous appelait quand elle était en train de pleurer. Quand je tardais un peu à aller la chercher ils nous disait « Je vais la chercher » d’un air très concerné. On ne laisse pas Miss Poire dans un coin.

Une jolie rencontre entre deux petits enfants qui vont passer beaucoup de temps ensemble…Pour mémoire j’ai fait un article sur la rencontre entre la toute petite et moi. Il y a presque un an. Allez le lire !

La rencontre

Pendant une grossesse il y a peu de moments où l’on rencontre l’enfant attendu. Pour ma part je suis suivie par mon médecin traitant je n ai donc que 3 échographies obligatoires. Pour cette grossesse j’ai eu le droit à une première avant les 3 obligatoires où je n ai vu qu’un tout petit haricot. Pas la rencontre la plus folle.

À la 1ère obligatoire c’est plus concret. Première rencontre. Premier profil. Fou. Le cœur bat si vite.

Et il y a la deuxième où quand tu n’es pas suivie par un gynécologue (qui te fait des échographies à chaque rendez-vous), tu découvres si c’est un tout petit ou une toute petite qui se niche au creux de ton ventre. Cette annonce a été pour moi LA rencontre avec notre bébé. Je le sens il/elle bouge bien depuis quelques temps. Mais je n’arrivais pas à me projeter. Depuis mardi c’est chose faite. C’est une princesse au petit pois qui viendra agrandir la famille.

Bienvenue jolie cœur.

Le voir grandir

On se pose 3 minutes et on l’observe vivre sa vie ?

Le tout petit est un enfant assez indépendant. Il n’a jamais réclamé trop les bras, sait jouer tout seul, lit ses livres seul et raconte des histoires à ses copains imaginaires. C’est plutôt pratique quand on a une maison à faire tourner.

Malgré le bazar de l’appartement, on prend le temps de l’observer. On observe ses mains, ses yeux, son attitude, sa façon d’apprendre. C’est passionnant.

Dimanche dernier nous étions tous les deux au parc et comme à son habitude il a grimpé partout, s’est cassé la figure 7 fois, a papoté avec les enfants plus grand, s’est fait bousculé par un grand qui voulait récupérer sa voiture et il a sauté dans une petite flaque d’eau. Et moi, de mon banc à quelques mètres, je l’ai observé.

J’ai observé ses petits yeux curieux, essayé de comprendre ce qui était nouveau pour lui, j’ai tenté de m’immiscer dans son petit cerveau de tout petit de presque 17 mois. Fascinant. Cet enfant est fascinant. Il est fascinant dans sa façon de tester un truc, réessayer, réussir. Fascinant de voir sa réaction quand il réalise, comprend quelque chose de nouveau.

Oooh !

Comme tout enfant, il a aussi l’émerveillement facile. En ce moment ce sont les lumières du sapin. Le matin il court dans le salon et pousse un grand « oooh ! ». Dans son livre de l’automne, se mêlent pleins de personnages aux histoires bien différentes. Quel plaisir de le voir trouver Niko le perroquet derrière un volet. Ses petits yeux s’ouvrent grand à la quête d’autres animaux à reconnaître.

Je me demande ce qui se passe dans sa tête quand il vide son « buch » anglais de ses occupants et que minutieusement il les remet en place.

Le tout petit a aussi des petites habitudes rigolotes à observer. Sa façon de passer sa cuillère de la main droite à la main gauche jusqu’à ce que la main droite s’en saisisse correctement. Très concentré le bonhomme.

Récemment, j’ai acheté un nouveau livre sonore : Les bruits de la nuit. Vous auriez vu sa petite bouille tout surprise quand le vent s’est mis à souffler, quand le renard a glapit dans son coin, ou quand le premier bus a klaxonné. Autant de bruits qu’il n’avait pas forcément l’habitude d’entendre ou qu’il ne s’attendait pas à entendre.

On n’est pas que des parents… mais quand même

Tous ses moment sont magiques. Magique de voir qu’un si petit garçon grandit et apprend à une vitesse folle. Gratifiant de savoir que c’est un peu grâce à nous qu’il devient ce qu’il est. La vie de parent n’est pas toujours facile, mais ces moments là font tout oublier.

Et vous, quels sont les petits gestes de vos enfants qui vous émerveillent ? Les regardez-vous vivre leur vie ?

Prochainement je vous parlerai de ce que lui observe ! À bientôt.